Au cœur des préoccupations socio-économiques au Maroc, la question de la souveraineté alimentaire a pris une place centrale. Cette préoccupation est particulièrement aiguë lorsqu’il s’agit de céréales, qui jouent un rôle crucial dans l’économie agricole et alimentaire du pays.
La souveraineté alimentaire fait référence au droit de chaque pays de définir sa propre politique agricole et alimentaire, en préservant la santé de sa population et en respectant l’environnement. Cela permet d’assurer la sécurité alimentaire, tout en favorisant une agriculture durable et résiliente.
Au Maroc, l’importance de la production céréalière n’est plus à démontrer. Elle constitue une partie importante de l’alimentation de base pour de nombreux Marocains, et représente aussi une source de revenus pour de nombreux agriculteurs. Cependant, la dépendance vis-à-vis des importations de céréales reste un obstacle majeur à la réalisation de la souveraineté alimentaire. Le Maroc est l’un des plus grands importateurs de céréales au monde, ce qui expose l’économie nationale aux fluctuations des prix internationaux.
Pour réduire cette dépendance, plusieurs stratégies sont envisagées : l’amélioration de la productivité agricole grâce à la modernisation des techniques de culture, l’encouragement de la diversification des cultures et la promotion de la recherche et de l’innovation dans le domaine agricole.
Les efforts vers une souveraineté alimentaire dans le domaine des céréales nécessitent une coordination étroite entre les politiques agricoles, environnementales et commerciales. C’est un enjeu majeur pour le Maroc, un défi à relever pour l’avenir de sa population.